Sombres desseins [introduction pv Void]

La salle était carrée et très éclairée, et une lumière argentée paraissait se diffuser des murs. L’espace quasiment dénué de mobilier était occupé par un militaire dont on aurait pu dire qu’il était entre deux âges, portait des verres relativement épais pour un soldat, le cheveu clair coupé très court et un collier de barbe soigneusement taillé ; les épaulettes et décorations qu’il portait toujours sur son uniforme le dénonçaient comme étant un Lieutenant de l’Armée Américaine et un héros pour le Ministère. La veste cependant était teinte en bleu, de même que le pantalon de cérémonie, usé par un usage trop quotidien. L’homme était de condition physique normale pour un soldat mais il avait cette attitude légèrement séductrice qui est coutumière des hommes d’affaires. Son regard se détacha de l’unique armoire métallique coincée dans l’angle gauche derrière lui, pour aller se poser sur l’homme qui venait d’entrer dans la pièce, discrètement escorté par un caporal aux allures de Matt Damon.
Le caporal salua et quitta la pièce sans plus attendre.
Le Lieutenant Chanceworth brisa le silence, de son baryton-basse un peu éraillé, après avoir fait signe à son hôte qu'il pouvait s'asseoir.

"Vous prendrez une cigarette, Docteur?"

Je le regardais froidement, comme à l'accoutumée.

"Oui volontiers, je vous remercie." lui dis-je avec un léger rictus.

je tirai généreusement sur la canceretti alumée que me tendait l'officier. puis je me mis à l'aise sur le fauteuil.

"Très bien mon cher vous m'avez convoqué suite à la petite visite que j'ai mené il y a une semaine chez vos petits traficants de pacotille, n'est-ce pas ? Vos broken burturfly et les killer 7 sont trop chers et malheureusement trop mal entretenus pour pouvoir interesser grand monde j'en ai peur."
L'homme en face de moi écoutait ce que je disais. Il suintait l'effroi, et cela me plaisait.

" Très bien, je n'ai pas que ça à faire, voyez-vous, décrivez-moi la branche dans laquelle mes expériences et mes recherches vont figurer je vous prie. Pour ce qui est des tarifs, je veux 10% de toutes les actions. Cela vous convient-il ?"

Le visage quelconque du lieutenant s'était couvert d'une fine pellicule de sueur. Il articula de ses lèvres fines tout juste le nombre de mots dont il avait besoin pour garder de son interlocuteur une attention inquiète.

"Mon bon Docteur, ne vous faites pas d'illusions, l'organisation est parfaitement consciente que vous n'avez molesté ces négoces de petite valeur que pour récupérer une dose de ce fameux serum ionisé que vous nous connaissez. Nous pensions pourtant qu'après cette overdose pour laquelle une certaine clinique spéciale vous a pris sous son aile, vous reviendriez à des goûts plus raisonnables."

Le cadre militaire était légèrement crispé, sa bouche s'étendit puis se resserra, laissant brièvement apparaître un rictus et une expression audacieuse mais point téméraire. Un rush d'adrénaline courut en lui, ce qui devait être parfaitement évident pour le Void, mais il put continuer :

"Ce que nous vous proposons? L'offre est tout à fait généreuse. Un poste de scientifique-aventurier. Chercheur à plein temps. Vous aurez grâce à votre position une opportunité unique de voyager à travers les possibilités inouïes du potentiel humain. Cette chance en elle-même devrait écarter toute idée de salaire pour un amoureux des sciences tel que vous, mais je vais cependant laisser les comptables examiner votre offre... à échelle de disons, la moitié. Cinq pour cent. Encore à négocier. En échange de quoi, nos mécènes et commanditaires attendent des résultats efficaces, incluant trouvailles et nouveautés. Pour ce qui est des frais, soyez assuré que l'armée américaine par l'intermédiaire de notre organisation, sera ravie de vous fournir tout ce que vous nous demanderez expréssément. Dans la mesure d'une utilité avérée, aussi n'oubliez pas que plus vos résultats seront satisfaisants, plus la confiance du département vous sera acquise en ce qui concerne vos commandes en tous genres."

Chanceworth avait fait son offre, suivant les instructions spécifiques posées par ses supérieurs. Restait à Void de répondre à hauteur de ses propres attentes et satisfactions personnelles.

Un agacement certain commençai se faire ressentir en moi... Cette force venait peu à peu et enahissai mon corps. Quelle sensation plaisante!!!

"Mon cher, voyez-vous une chose me perturbe..." dis-je en me levant.

Je commençai alors à tourner autour de la table tout en lui parlant d'un ton acusateur et avec une pincée de mépris. L'écho de mes pas se faisait entendre, et mis à part ce son, un silence pesant régnait entre chacun de mes mots.

"Oui car voyez vous, si la science était ma femme, je serais dans une oeuvre caritative en train de précher la bonne parole... Malheureusement pour vous et pour moi, l'argent m'importe et m'intéresse plus que moyennement, après tout c'est le nerf de la guerre." lui dis-je. A cet instant, je stopai ma ronde punitive derriere l'homme dont les habits étaient à présent taché d'auréoles.

"Vous êtes bien sûr au courant que ces fameux crédits sont de toutes façons nécéssaires au bon fonctionnement de mon 'entreprise'... De plus et par malheur pour vous, quand je vous dis 10%, c'est par politesse, j'ai plus dans la tête 15% comprenez vous?"

A cet instant je jouai avec mon Desert Eagle. je le tripotai de maniere jubilatioire, en m'attardant sur le canon et la gachette... je le sortai de ma poche ou il étai négligement rangé, puis le mis contre la tête de l'officier qui frissonait comme une feuille durant la tempête.

"Alors mon cher, que comptez-vous faire, ou devrais-je dire vos supérieurs... Il serait dommage de perdre un élément aussi mineur soit-il vous ne trouvez pas? Au fait avez vous des enfants et une femme comme tous vos semblables..."

"Docteur,..."

Une goutte de sueur coulait le long de sa tempe pâle. Le lieutenant resserra énergiquement son poing sur l'accoudoir de sa chaise.

"Mon épouse est tout à fait avertie des risques de mon métier. Quant à mes supérieurs, soyez averti qu'ils ont autre chose à penser qu'à augmenter notre budget. Illimité est une chose, mais ils ne sauront dépenser plus."

Void passait auprès du militaire pour un être absolument stupide. Se plaindre du nerf de la guerre, alors qu'on lui offrait des crédits quasi illimités, c'était faire assaut d'hypocrisie. Décidément ce personnage est bien trop humain. Cependant, une voix se fit entendre.

"Monsieur Dark, bonjour. Au nom de l'organisation, nous vous signifions que nous ne ferons pas l'économie des talents de l'officier Chanceworth. Dorénavant il sera votre contact officiel. Quant à vos exigences d'argent, nos comptables nous disent que vous pouvez avoir accès à à douze pour cent brut des actions cotées."

Le son venait de toutes les parois à la fois, tout comme la lumière.

J'affichais à présent un sourire pincé et trouble. Je reprenais mon calme et mes esprits.

" Ah voila qui est mieux... Je m'en contenterai faute de mieux. "

Chanceworth semblait soulagé que j'épargne sa vie, mais il n'était pas au bout de ses peines.

" Très bien pour commencer montrez moi donc mon bureau Bob. Bob sera votre nouveau prénom Mais avant cela prenez uen douche et changez vous!!!! Vous suintez l'effroi. "

Bob effaça sa joie à mes mots, puis il sortit en me priant de l'attendre, ce que je fis. Ah, ce travail me plait déjà hahahahaha !!!!!!!!

Je marchait en companie du babouin que l'on vait donné comme guide. Je prenais un malin plaisire à observer leurs structures etvleurs empl*oyés en me disant que si je tuais " Bob" j'aurais surment un meilleur équipier car les autres ont l'aire normeaux au finnal... Soudain, un pié*ece captais mon atention. Elle était emplie de lumiere, est une énergie s'en dégaeait.

" C'est quoi ça ? " Lui ai-je demandé de la façon la plus antipathique qui soit .